Ma collection
J’ai recommencé ma collection en mai 2025. Il ne me restait aucune carte publique et je suis donc reparti de zéro comme un nouveau collectionneur. Lorsque je me suis vraiment décidé à me lancer, j’ai fait face à des difficultés qui m’ont fait prendre des options pour les cartes publiques que je détaille sur cette page.
Ayant perdu de vue la collection, j’ai commandé un Phonecote pour me mettre à la page car j’ai rapidement constaté que c’est le catalogue qui s’impose encore aujourd’hui.
Le dilemne du classement et de la nomenclature
Phonecote (comme les autres catalogues) s’est construit au fil de l’apparition des cartes et a dû gérer des références en tenant compte de ce facteur. C’est déjà une prouesse.
Mais aujourd’hui, la collection comprend un nombre de cartes connu (si on reste sur les grandes caractéristiques). On peut donc avoir un raisonnement différent et plus simple en manipulant les cartes :
Un premier classement chronologique est facile à établir en observant les cartes :
- Première période : ancien cartouche
- Deuxième période : nouveau cartouche, mais carte non datée au verso
- Troisième période : date chronologiques figurant au verso
C’est juste de la logique, mais parfois, même sur une carte datée, il me fallait feuilleter plusieurs pages de Phonecote avant de trouver ma carte et c’était normal compte tenu de l’ordre de commercialisation parfois décorrélé des dates figurant sur les cartes.
J’ai donc choisi de tenir une liste avec un vrai classement chronologique, tout en conservant la nomenclature Phonecote comme référence en parallèle.
Le problème des cartes multi dates
La production de cartes émises à plusieurs dates différentes avec le même visuel a commencé avec la F207 (Ref. PhC) « Tarifs réduits 18h00 » qui donne lieu à 17 variétés entre les dates et les puces.
Tarifs réduits 18h –> 1 visuel –> 17 cartes différentes.
J’ai cherché là encore une logique et j’ai pris l’option d’attribuer un seul numéro à chaque visuel, quels que soient son nombre d’unités, sa puce ou sa date. Ma numérotation repose sur ce principe.
A l’origine, on a d’ailleurs bien commencé en collectionnant les visuels…
Le classement des cartes multi dates / multi puces
J’ai pas mal tâtonné sur ce point et fait plusieurs essais au fur et à mesure que je rentrais des cartes dans ma collection.
Il y a 3 facteurs donc 6 possibilité de tri :
- Nombre d’unités puis date puis puce
- Nombre d’unités puis puce puis date
- Date puis nombre d’unités puis puce
- Date puis puce puis nombre d’unités
- Puce puis date puis nombre d’unités
- Puce puis nombre d’unités puis date
Après avoir pesté contre ces cartes pour lesquelles il était parfois difficile de trouver a quel endroit intercaler la nouvelle venue dans la collection, le classement le plus pratique m’est apparu le suivant :
- Nombre d’unités puis puce, puis date
A l’usage, c’est à mon sens vraiment le plus commode pour ne pas faire d’erreur.
Du coup il faut trouver la nomenclature qui correspond à ça… En fait, l’idéal serait une nomenclature qui s’allonge en fonction des options de sa collection. Ma nomenclature est donc de la forme suivante :
Pour la F207, ça me donne : P123A-SC4-199111. Explication :
- P = carte Publique
- 123 = le 123ème visuel apparu par ordre chronologique
- A = 50 unités (B servira pour 120, C pour 5, D pour 25, E pour 51 et F pour 55)
- SC4 = la puce
- 199111 = Année sur 4 chiffres suivi du mois de l’édition
Ça n’est clairement pas plus simple que la nomenclature Phonecote, mais ça m’a permis de m’y retrouver plus facilement pour classer mes cartes au fur et à mesure de leur intégration dans ma collection…
Ainsi :
- Un collectionneur qui ne garderait qu’un visuel de chaque utiliserait P123
- Un collectionneur qui garderait un visuel de chaque + les 50 et 120U utiliserait P123A et P123B
- Puis sa nomenclature s’allongerait s’il garde toutes les puces
- et enfin elles serait complète avec les variantes de date
Je n’incite personne à prendre cette nomenclature qui m’est très personnelle. La nomenclature Phonecote a vocation à rester la référence car elle est la plus utilisée aujourd’hui.
Le classement des séries
C’est encore un choix personnel. J’ai choisi de séparer physiquement (boites / classeurs séparés) et logiquement (2 listes différentes) les cartes classiques et les séries.
Ce choix s’explique car les séries contiennent un grand nombre de cartes différentes et quand on veut classer une nouvelle carte au milieu (que ce soit physiquement ou en mettant à jour une liste), leur nombre est totalement envahissant.
Évidemment, on peut discuter sur ce qu’est une série. J’ai essayé de faire un choix logique et un groupe de cartes devient une série si elle répond aux critères suivants :
- Les différents visuels font partie d’une volonté d’en faire un thème cohérent (exemple : les premiers sportifs des JO d’hiver, le Jazz)
- Les visuels sont numérotés au verso (exemple : Téléphone et cinéma)
J’ai isolé 42 séries. C’est certainement discutable et d’autres cartes auraient peut-être dû y figurer (exemple : les buralistes), mais l’esprit d’une série c’est aussi qu’elle contient un nombre de cartes important.
- Téléphone et cinéma (numérotées au verso). La série commence en 1989 et finit en 2000. Elles sont classées dans l’ordre des numéros en soulignant que la n°11 Michel Piccoli a été diffusée après la n°12 (Christian Clavier)
- Sports d’hiver de 1990-1991. Non numérotée, mais une cohérence de thème
- Jazz : idem
- Figures des télécoms : numérotée
- Peugeot 24H du Mans : non numérotée, mais une cohérence de thème
- Les saisons : idem
- Pleumeur Bodou : seulement les numérotées au verso. Débute avec « Météo et satellites » en 1994 et se termine avec « De la TSF à la radio numérique » en 2000
- Historique des téléphones : non numérotée, mais une cohérence de thème
- Les complices : numérotée
- Départ immédiat : numérotée
- Cabines dessins d’enfants : numérotée
- Les petits dangers : non numérotée, mais une cohérence de thème
- Street culture 1ère série : numérotée
- Les grandes nouvelles : numérotée
- Le XXème siècle : numérotée
- La vie.com : non numérotée, mais une cohérence de thème
- Ma carte.com : idem
- Courants artistiques : numérotée
- Street culture 2ème série : numérotée
- Consignes : non numérotée, mais une cohérence de thème
- Soleil vacances plages : numérotée
- Les cabines de … : numérotée
- Avantages cabine : numérotée
- Parlez-vous européen : numérotée
- Instantané de cabine : numérotée
- Cool tranquille : numérotée
- 20000 cabines : numérotée
- Métiers de la rue : numérotée
- Les vélos : numérotée
- La ville : numérotée
- Cabine bagage garçon : non numérotée, mais une cohérence de thème
- Cabine bagage femme : non numérotée, mais une cohérence de thème
- Les petites histoires : numérotée
- Cabine couple sur fond orange : non numérotée mais dans la même veine que les deux « Cabine bagage »
- Danse : breakdance
- Danse : cheveux au vent
- Danse pull blanc (50u)
- Danse pull rouge (120u)
- Carte noire sphères
- Carte noire papillon
- Carte noire poisson
On obtient ainsi deux grandes familles de rangement / classement physique et numérique : les cartes classiques et les séries.
Ça simplifie mon sens le classement.
Mes choix de collection
Toute collection implique des choix. Vous le verrez aussi en consultant la page sur les Cartes d’usage courant.
Les multi dates / multi puces
Le premier choix est donc forcément lié aux multi dates / multi puces.
Pour moi il n’y pas d’ambiguïté sur les puces. Avoir les différentes puces est une base de la collection, même si la question des « puces rares » peut se poser.
Sur les dates en revanche c’est moins évident, notamment quand on regarde les grandes séries à partir de 2000. Il y a parfois 5 ou 6 dates par puce, ce qui donne par exemple 8 à 15 cartes par visuel. Ça fait des pages et des pages de cartes qui ne valent pas grand chose selon ma vision de la collection.
Pour autant, si on exclut ces séries, il y en a relativement peu qui contiennent un nombre important de dates.
J’ai donc ajouté une colonne dans ma liste de cartes publiques pour distinguer les variantes de dates que je veux garder et celles qui ne m’intéressent pas et pour lesquelles je garde seulement les puces différentes quelle que soit leur date.
Dans ma liste figure donc dans certaines cases D1 (variantes de dates que je garde) et D2 (variantes que je ne garde pas), ce qui me permet d’appliquer un filtre d’affichage.
En clair, je ne garde aucune variante de date sur les séries émises à partir de 2000.
Les puces particulières
Par simplification, j’ai décidé de ne pas faire la distinction GE1a / GE1b. C’est une distinction qui me semble trop ténue.
T1G / T2G
Je ne fais pas non plus la distinction T1G / T2G pour la même raison…
Les puces rares et caractéristiques d’impression
Les puces rares me semblent intéressantes à rechercher, mais elles se monnayent assez cher. Reste que lorsqu’on achète un gros lot, on a toujours l’espoir d’en trouver une. Elles font partie de mes recherches.
Je ne recherche pas en revanche les « sans signature » et encore moins les « erreurs 50/120. Par définition, les cartes publiques font l’objet de grandes diffusions. Ces deux types de cartes se sont glissées sans aucun doute dans des lots en très faible quantité et n’entrent pas à mon sens dans une collection de bon niveau, mais plutôt dans des collections « exceptionnelles ».
Blister ou sans blister ?
La question a été vite réglée quand j’ai vu la dégradation des blisters…
Il m’arrive même d’acheter des cartes sous blisters et de les enlever du blister pour les avoir en état « luxe ». En revanche, l’état « luxe » est vraiment important pour moi.
Ces choix me sont propres, ça me donne le nombre de cartes suivantes :
- Pour les cartes classiques avec les variantes de dates D1 & D2 (il y en a seulement 22) : 1352 cartes
- Pour les cartes des séries avec seulement les variantes de dates D1 : 751 cartes
Soit au total : 2103 cartes. C’est déjà un nombre conséquent quand on commence ou recommence une collection…