Télépuce

Catalogues

N’hésitez pas à me signaler toute erreur sur cette page.

Si vous connaissez d’autres ouvrages qui peuvent enrichir cette page, vous pouvez me communiquer des informations via la page contact.

Le livre de la télécarte (1989-1992)

Dans les premiers temps, Régie T (filiale de France Télécom et de Publicis), en charge de la régie presse et de la supervision de la fabrication des télécartes ne voulait pas entendre parler des collectionneurs.

Pour autant, la régie a édité le 1er catalogue officiel en 1988 (même s’il porte le nom de « Livre »), incluant les visuels et les tirages des cartes publiques et privées. Les variétés de puces n’y figuraient pas, ce qui était donc insuffisant pour les collectionneurs. Il a été suivi de 4 autres volumes. Le livre de la télécarte a alors été remplacé par le Bulletin mensuel du BNVT diffusé jusqu’en janvier 2002.

Régie T a ensuite très largement changé son fusil d’épaule en exploitant à outrance le filon de la collection.

Après une grande phase d’observation, le BNVT (Bureau National de Vente des Télécartes) s’est constitué et sont apparues les « privées-publiques », c’est à dire des compléments de tirages des cartes à 1000 exemplaires, vendues au public. On peut juste remarquer que la plupart de ces cartes n’ont pas été sorties de leur blister et la vente des unités a été « tout bénéfice » pour France Télécom. 

Cette stratégie a mis un coup d’arrêt à la spéculation sur la fabrication des télécartes privées mais – à mon sens – n’a pas vraiment été bénéfique pour la collection.

Le répertoire des télécartes d'usage courant (1988-1992)

Edité par La Bourse du Timbre (magasin de philatélie situé à Paris) en 1988 qui avait senti le filon de la collection de télécartes, le Répertoire des télécartes d’usage courant est paru à 4 reprises jusqu’en 1992.

A l’origine uniquement consacré aux cartes holographiques (avant les cartes à puce), pyjamas, cordons et 600 agences, il inclura quelques cartes à très grande comme la Thomson Iso pour recenser toutes ses différences dans les détails.

C’est le bonheur des amateurs à la recherche de variétés : c’est assez logique dans la mesure ou avec les premières cartes, les visuels étaient très restreints.

Un marché s’est alors développé en surfant sur les grosses différences (puce, logos, texte, pastilles et autres signes distinctifs imprimés, …), mais aussi les différences plus minimes (méthodes d’impression, taille et présence ou non de trou de puce, gravure des numéros, …)

Phonecote (1990-2012)

Phonecote est le premier véritable catalogue. Son premier opus est sorti en juillet 1990 et on en parlait dans Télépuce n°9 de septembre 1990 (page22) dans un article qui portait sur les premiers catalogues français et étrangers. Ça a été un évènement qui a donné du poids à la collection.

Il s’est imposé comme la référence des collectionneurs malgré la concurrence et le restera sans aucun doute. Il suffit de regarder n’importe quelle annonce de vente ou d’échange pour en être persuadé. C’est d’ailleurs le catalogue qui a connu la plus grande longévité. 

Le premier numéro, édité par la société Laroze Philatélie (Georges Laroze, marchand dans la région lyonnaise), avait une présentation claire et était abondamment illustré de toutes les cartes recensées.

Dès son 1er numéro en décembre 1989, Télépuce contenait une liste de cartes et de cours qui essayaient d’être les plus proches possibles des prix de vente réels.

Phonecote donnait une « cote » pour les cartes permettant aux marchands d’établir des prix de vente plus confortables, mais parfois très surévalués. Ce catalogue était une belle réussite et a contribué largement au développement de la collection en établissant une forme de normalisation. Deux autres numéros ont ensuite été édités par Laroze Philatélie (1991, 1992-1993).

A partir de 1994, le catalogue est édité par la société Le monde des Télécartes, dont certains actionnaires avaient un lien de parenté avec Georges Laroze. Phonecote sera édité par Le Monde des Télécartes jusqu’en 2002. Elle sera ensuite rachetée par Infopuce, qui reprendra officiellement l’édition sous la houlette de Jean-Luc Gosse à partir de l’édition 2003. Jean-Luc Gosse a considérablement développé et enrichi Phonecote jusqu’à la dernière édition de 2012-2013.

En avril 2025, lorsque j’ai recommencé une collection, j’ai commandé un catalogue sur la boutique eBay de Jean-Luc Gosse. Dès le lendemain il m’appelait à ma grande surprise en me demandant si j’étais bien le créateur de Télépuce. Comme je devais me rendre à Marseille pour raisons professionnelles quelques jours plus tard, nous avons passé l’après midi à refaire le monde de la télécarte sur le vieux port.

Jean-Luc Gosse est un passionné. Il collectionne avec un niveau de détails impressionnant, c’est ce qui lui a permis de développer Phonecote à ce point avec un luxe de variétés de tous poils. Il m’a confié qu’il y a un renouveau des commandes de catalogues et qu’il a totalement épuisé son stock de catalogues 2012-2013 (j’ai d’ailleurs dû acheter un 2010-2011 car on ne trouve quasiment pas la dernière édition, y compris en occasion).

Si on veut acheter, vendre ou échanger des télécartes, il faut avoir Phonecote, même si ce n’est pas la dernière édition.

Le répertoire des télécartes illustrées et cartes cinéma (1991-1992)

C’est un beau catalogue, abondamment illustré, mais à mi-chemin entre Phonecote et le Livre de la télécarte de Régie T et il n’a pas trouvé son créneau.

Edité par Les éditions de la Versaudière sur le même moule que Le répertoire des télécartes d’usage courant, il est d’un format un peu plus grand qu’une feuille A4 et se limite à l’essentiel : photos, type de diffusion (publique, privée, …) nombre d’unités, tirage et cote.

Phonecote avait déjà occupé le terrain, mais surtout son format d’impression ne permettait pas de l’amener pour chiner, a contrario du Phonecote qui avait bien compris ce besoin dès le départ.

Il a été édité en 1991 et 1992.

L'Officiel des télécartes (1993-2003)

Yvert & Tellier est la référence historique en matière de philatélie.

C’est en fait assez difficile de décrire les relations de l’époque entre les philatélistes et les télécartistes : à la fois une forme de cousinage mais peut-être une pointe de dédain, en tous cas au début, lorsque je fréquentais régulièrement le carré Marigny. La philatélie était la collection « noble ». La collection de télécartes a ensuite pris un tel essor que les philatélistes l’on ensuite regardée d’un autre oeil.

Quoi qu’il en soit, Yvert & Tellier a essayé d’assurer aussi sa suprématie sur la collection en éditant « L’officiel des télécartes » en 1993.

Reste que la place était déjà prise chez les collectionneurs par Phonecote qui avait sorti 2 tomes les années précédentes avec une solide base de connaissances.

L’Officiel des Télécartes n’apportait pas une plus-value significative et ne s’est donc jamais imposé, même si le catalogue était de bonne qualité. Il a été actualisé chaque année jusqu’en 2003.

La cote en poche - Le complet (1998-2000)

D’abord supplément gratuit, « Le complet » est devenu un catalogue payant annuel à partir de 1998. Sa parution autonome s’est arrêtée en 2000 avec le numéro 3.

A partir de ce numéro, « le complet » a été encarté dans la revue périodique.

La partie catalogue est toujours utilisée par certains collectionneurs.

Les catalogues des encarts des télécartes (2020-2023)

Il s’agit de 6 ouvrages édités et vendus par Michaël Pierre sur eBay consacrés aux encarts des télécartes.

C’est un travail colossal qui comporte 6 volumes :

    • Livre n°01 : Les encarts des télécartes Publiques – Édition Mars 2020 – 214 Pages

    • Livre n°02 : Les encarts des télécartes Internes & Privées – Édition Mars 2021 – 278 Pages

    • Livre n°03 : Les encarts des télécartes Privées Publiques – Édition Septembre 2021 – 438 Pages

    • Livre n°04 : Les encarts des télécartes 5u & 25u – Édition Décembre 2021 – 230 Pages

    • Livre n°05 : Les encarts des télécartes CEF & CAR Occitan – Édition Janvier 2023 – 248 Pages

    • Livre n°06 : Les encarts et télécartes de l’Arsenal de Metz – Édition Mars 2023 – 340 Pages

Retour en haut